Wouahou,
suis morte, vidée, les coussinets brûlants, les oreilles assourdies, langue
pendante et yeux agards ! Quelle journée ! Jamais vu autant de souliers,
d'escaliers et de bas de pantalons ! Sans parler du train où j'arrivais à peine
à respirer, pas comme Pierre qui est malade en train, mais parce que j'étais
compressée de tous côtés. Et dire que j'avais payé mon billet.
Bon, il
paraît que j'ai eu beaucoup de chance de visiter ce pays où les odeurs me sont
étrangères. Elles sentent italien m'a dit Liliane. Quant aux copains, ils
n'avaient pas une minute pour me saluer, tous tiraillés par leur maître pour
essayer d'avancer.
De la
chance aussi car normalement on devait me mettre un muselière…. Antonella
dixit. Mais en réalité, cette coutume barbare ne semble plus être respectée.
Ouf.
De retour à
la Casa d'Antonella, je peux enfin m'allonger au maximum ( 1m27 de long ) après
avoir englouti mes croquettes saumon et riz, un vrai délice.
Pourvu que
demain soit moins dur ! Une grande lèche à vous tous.
Zaboo