Vendredi 31 Août 2012

Malibu a été sorti ce matin de l'eau. L'hélice est moins abîmée que je pensais. La coque est relativement propre pour avoir séjourné 12 mois dans l'eau depuis le dernier carénage. Bonne nouvelle: notre assurance accepte de participer aux frais!

Mine de rien, cet attelage est capable de sortir des bateaux jusqu'à 43 tonnes!

La réparation va durer 2-3 semaines, c'est pourquoi nous rentrons à Bernex lundi. C'est René Schimpf qui va nous covoiturer!

Nous avons beaucoup réfléchi Liliane et moi ces derniers temps. Nous sommes arrivés à la conclusion que le moment était venu de tourner la page "bateau". Nous naviguons depuis plus de 20 ans et l'aventure d'Epinal doit être considérée comme un avertissement. Par conséquent nous avons décidé de vendre Malibu ici à St-Jean.

La société H2o est spécialisée dans la vente de bateau d'occasion. Avec plus de 80 bateaux vendus chaque année, nous pensons être au bon endroit pour réaliser cette opération.

Un gros boulot nous attend : vider le bateau de tout ce que nous y avons accumulé ! Ensuite, il faudra offrir une grande toilette à Malibu afin qu'il brille de tous ses feux. Et nous espérons qu'un couple jeune et sympa soit frappé d'un vrai coup de foudre et qu'il jouisse d'autant de belles aventures que nous en avons eu nous-mêmes.

29 Août 2012

Dernière nouvelles de Mars:
Nous sommes attendus demain au chantier de H2O à St-Jean pour sortir Malibu de l'eau. Comme il sera difficile de vivre sur le bateau hors de l'eau, j'aimerais bien qu'ils nous remettent à l'eau une fois l'hélice prélevée. Nous pourrions ainsi mieux organiser la suite.
On verra demain.
Une photo du port municipal d'Auxonne, où nous avons passé 2 nuits, et une vue de nuit du pont d'Auxonne depuis le pont de Malibu, et ron et ron petit patapon!

28 Août 2012

Auxonne. Il y a de la place au ponton municipal. Nous y passerons la dernière nuit avant St-Jean-de-Losne. Auxonne est une belle ville, pleine de surprises. Une cathédrale gothique du XIIème, en cours de rénovation, un ancien arsenal transformé en halle couverte, des fortifications construites par Vauban et une foule de petits immeubles en pierres de taille avec beaucoup de cachet.

Auxonne

27 Août 2012

Objectif PK 260,5 où se trouve un quai sablier, en pleine nature. Un service taxi existe pour nous conduire à une auberge distante de 5 km. Arrivé sur place, nous constatons que le fond n'est pas suffisant pour Malibu, et nous devons renoncer. Nous poursuivons jusqu'à  Pontailler. Pas de place au quai. Il y a bien un port, mais nous devrions de nouveau baisser le rolba pour passer sous le pont. Nous renonçons et poursuivons notre route. A Lamarche-sur-Saône, nous repérons un quai privé, devant un hôtel. Par téléphone nous obtenons l'autorisation de nous amarrer pour la nuit. A terre, nous découvrons le Domaine de St Antoine, très compliqué, à la fois chicos et bordélique ! Le repas du soir est à l'image des lieux, cher et prétentieux. Mais la soirée, à l'abri des bananiers et au bord de la piscine est très agréable.

P.S. Nous avons dépassé 4000 visiteurs sur le blog de Malibu !!!!!

26 Août 2012

Mantoche-la-Jolie

La résidence secondaire du Maire de Mantoche

En son parc

Nous connaissions ce village pour s'y être amarré il y a très longtemps. A l'époque seules deux places sur ponton étaient proposée. C'est sans compter sur une décisions du maire en 1997, qui décide de créer 85 m. de quai sur la Saône. Quand nous arrivons déjà 6 bateaux sont amarrés, mais il reste en bout de quai, de quoi attacher Malibu, youpiii! L'attrait du village, c'est un magnifique château, flanqué de deux tours carrées, avec un parc immense en bord de Saône. Nous apprenons que le maître des lieux est précisément le maire qui est à l'origine de la création du quai.

25 Août 2012

Il nous reste un dernier tunnel à passer, celui de Savoyeux.

Tunnel de Savoyeux

Nous atteignons Gray vers 15 heures après 4 heures de navigation sous un ciel menaçant.
A Gray, nouvelle halte municipale à la plage de Gray. Nous décidons d'y passer la nuit.

Hôtel de Ville à Gray

Cathédrale de Gray

Seveux

Nous n'atteindrons jamais Ray-sur-Saône! En effet un écriteau planté au bord de la Saône nous indique que le chenal est dragué à 1 m. seulement. Avec notre 1,10 m de tirant d'eau et nos aventures précédentes, je préfère m'abstenir.
C'est donc au port de Savoyeux que nous ferons étape.

Désolé, mais Savoyeux sous la pluie, c'est comme ça !

Excursion sous la pluie à Seveux, où nous découvrons un fabricant de sabots! C'est vrai que la Lorraine n'est pas loin!

La machine à creuser l'intérieur des sabots. Pour en commander une vous avez l'adresse dessus.

Elle serait bien à côté de Victoria !

Charentenay

Tunnel de Saint-Albin (680 m.) Nous n'avons pas besoin de phare, le tunnel est éclairé, quel luxe !

Nous n'atteindrons pas Ray-sur-Saône aujourd'hui. Nous choisissons une halte en pleine nature, près de Charentenay. C'est assez rare de pouvoir s'amarrer en "sauvage" car il y a rarement suffisamment de fond.

Amarrage improvisé au coin du bois.

Excursion au bled. Entre les traditionnelles maisons inachevées, quelques beaux spécimens de rénovations léchées. (Sont-ce des Suisses?)
Toujours des chiens gueulards dans chaque propriété. L'un d'eux même surgit sur la route et nous agresse, ou plutôt agresse Zaboo. Il faut toute la détermination et les cris de Liliane pour qu'il rentre chez lui. Au retour, munis d'un bâton, nous sommes déterminés à lui faire voir de quel bois on se chauffe à Bernex-sur-Rhône! Mais, plus de dog! Probablement que nos cris émis lors de notre premier passage ont porté jusqu'aux oreilles des propriétaires!

Scey-sur-Saône

La température est nettement plus supportable qu'hier. La nuit a été particulièrement chaude, obligeant Liliane à dormir une partie de la nuit sur le pont! Navigation tranquille jusqu'à Scey-sur-Saône. La Halte Nautique est à 1 km. du bled et un resto est tout proche. Demain nous naviguerons jusqu'à Ray-sur-Saône soit 25 km. environ.
La patte de Zaboo semble aller mieux, l'acuponcture et les médics ont été efficaces, Bravo le vet.

Halte nautique de Scey-sur-Saône et, au fond,  le resto

Port-sur-Saône (2)

Le vêt est sympa, et trouve Zaboo très sympa aussi. Il lui donne des médics après une petite séance d'acuponcture (avec les doigts, pas avec des aiguilles!) Tout devrait être réparé dans 6 jours. Il nous demande de le tenir au courant.
On va retourner le voir et lui demander une nouvelle séance d'acuponcture sur notre hélice défaillante.
Vivement demain car on nous annonce une baisse de température.

Port-sur-Saône (1)

Nous sommes maintenant sur la Haute-Saône. Etape à Fouchécourt, où il y a paraît-il, un nouveau port et un resto. Sur ma carte il n'y a rien du tout. Effectivement un joli port et un ponton pour deux bateaux semblent accueillants. Nous choisissons le ponton. En voulant le rejoindre, un râclement sinistre m'indique que le fond n'est pas suffisant. J'avais l'attention fixée sur l'objectif et j'ai quitté des yeux quelques secondes le sondeur! Nous nous dégageons péniblement avec l'hélice d'étrave, qui peu à peu, nous remet en eau profonde. Le gérant du port nous lance gentiment: Alors, on ne sait pas lire la carte? Le problème, c'est que ma carte date de 2002, et qu'à cette époque le port n'existait pas! Bon, on s'amarre derrière un bateau suisse et nous réservons une table au resto pour le soir.
Zaboo nous cause un soucis. Depuis 24 heures elle se lèche la patte arrière. La peau est enflammée. Nous coupons quelques poils tout agglutinés et décidons de luis faire un pansement protecteur pour la nuit.
Le lendemain, c'est pas mieux. Il y a probablement une petite infection. Nous allons nous arrêter au grand bled suivant: Port-Sur-Saône, où il y a un véto.
En quittant Fouchécourt, je constate une vibration curieuse sur le moteur gauche. Est-ce que notre touchette d'hier aurait eu des conséquences? J'ausculte mon moteur et sa transmission sans remarquer quelque chose de particulier. Le problème doit se situer dans l'eau, au niveau des hélices. Un peu plus loin, je vois un petit bateau amarré avec un pavillon bleu/blanc, c.à.d. le pavillon signalant un bateau de plongeur. Un plongeur est effectivement à bord en train d'enlever sa combinaison. Je lui fait signe, nous stoppons Malibu et je lui explique mon problème. Il accepte de remettre son scaphandre et de plonger vérifier mes hélices. Quelques minutes plus tard, il confirme que c'est bien l'hélice qui a morflé et que deux pâles sont endommagées. Zut et reZut. Il nous faudra sortir le bateau de l'eau, démonter l'hélice, l'envoyer à France-hélice à Cannes pour la réparer.
Nous amarrons à Port-Sur-Saône et Liliane part à la recherche du véto que j'ai repéré sur internet. Elle revient 1/2 heure plus tard avec un rendez-vous pour 15h00.
La suite ce soir.

Notre plongeur

Port-sur-Saône 35° à l'ombre

Corre

Arrivés jeudi à Corre, nous décidons d'y rester quelques jours. La canicule approche et nous pourrons y faire face avec notre climatisation, pour autant que nous trouvions un branchement électrique. C'est le cas ici. Le matin, c'est supportable, mais dès midi la température monte dans le bateau. Aujourd'hui jusqu'à 36°. La clim permet de rendre la cabine arrière habitable. Courage à vous les sudistes.

Le Port d'Epinal fermé!!!

Dernier murmure d'écluse: La dérivation d'Epinal est fermée depuis le 15 août à cause du manque d'eau!
Nous y étions encore le 10. A 5 jours près nous restions encore une fois bloqués à Epinal.

L'exception qui confirme la règle...

Je vous ai montré beaucoup d'horreur en matière de maisons éclusières abandonnées. Alors en voici une bien entretenue et particulièrement fleurie:

Vive la photo numérique!

Je suis toujours aussi surpris des performances de mon i-phone en matière de photo. J'avais déjà remarqué qu'à l'intérieur, la sensibilité est telle, que souvent le résultat sur l'écran est supérieur à l'image rétinienne humaine! Aviez-vous déjà essayé de photographier un paysage face au soleil? (avec un appareil traditionnel) La photo était irrémédiablement "brûlée". Avec le numérique, vous pouvez le faire sans problème:

Scoop!

Rencontre avec François Hollande qui nous propose des légumes de son jardin! Nous achetons une salade présidentielle…

Ciel, une péniche!

Nous poursuivons notre progression au sud sur le Canal des Vosges. Surprise, après l'écluse 35, Fontenoy-le-Château, nous croisons une péniche commerciale hollandaise chargée! Que fait donc cette péniche ici? Il y a 20 ans c'était monnaie courante, mais il y a belle lurette que les professionnels ont abandonné ce trajet. D'ailleurs, en fonction de la profondeur du canal que j'observe constamment sur mon sondeur, il n'y a guère de fond pour une péniche chargée!

SOS Com

Nous aurions volontiers donné plus de nouvelles sur notre blog si la couverture GSM de Monsieur SFR était plus complète! Nous sommes depuis 4 jours dans une zone non couverte par cette compagnie. Donc silence radio. Seul le téléphone fonctionne grâce à Swisscom qui entretient de bonnes relations avec ses concurrents (Orange, Bouygues, etc…) Mais pour la réciprocité, tintin! L'Europe de la Communication a encore du pain sur la planche.

Bains-Les-Bains (Liliane)

Halte fluvial de Bains-Les-Bains

Notre halte pour 2 nuits, le port de Côney, et son auberge où nous avons très bien mangé. Située à 3 km à vol d'oiseau de Bains-les Bains…ben y a kune chose à faire, visiter cette petite ville d'eaux ! Premier essai avec le Brompton (= vélo pliable genre accordéon) et Francis accompagné de son ordi, pardi ! Une sérieuse grimpette et de longs détours conduisent au sommet, puis, descente tout aussi sérieuse vers Bains-les-Bains. De quoi fatiguer un capitaine convalescent à vélo sous le soleil de plomb.
2ème essai : pedibus cum octo gambis en empruntant la Voie Romaine, soit, tout droit à travers bois et champs. Beaucoup plus court ! Au milieu de nulle part, Zaboo croise un chien et son maître qui va nourrir ses chèvres avant de prendre son travail à l'auberge de Côney ! On lui retient une table pour midi ! Pardi.
Ville étrange où la moitié des commerces sont fermés, les maisons délabrées offrent presque toutes des chambres à louer… et, pas loin, au milieu d'un beau parc, l'établissement thermal luxueux pour séjours de cure aux frais de la sécu.
La chaleur n'incite pas au retour à pied. No problem. La navette circule les mardis, pardi! Oui, mais à quelle heure ?

 La réponse est énigmatique : "-L'heure est variable, et la navette, elle ne circule pas toujours les mardis, ça peut être un autre jour !" Ok, compris, on prendra un taxi. Il arrive, elle arrive, la conductrice très agitée qui nous emmène à vive allure sur les petites routes sinueuses… elle nous fait visiter le pays, détaille le paysage, fière de jouer au guide érudit. Mais, ciel, quel détour elle nous offre ? Au fait, où allez-vous ? - Au port, à Fontenoy. Bad luck, c'est au port de Côney que nous avons le bateau. La chauffeur verdit, s'énerve un peu plus, fait hurler les freins dans un demi-tour rageur, vexée de ne pas avoir écouté notre requête. Et c'est après une course folle digne de Schumacher que nous arrivons à bon port, au bon port. Mais les estomacs furent proches de la débâcle, nous qui avançons depuis 2 mois à 8 km/h… pardi.

Lundi 13 Août 2012

Faut-il que je vous aime pour parcourir 4 km à vélo à la montée sous un soleil de plomb! et pourquoi je vous le demande ? Pour trouver enfin un réseau GSM afin de pouvoir mettre mon blog à jour pardi. Sommes arrivés vers 13h00 à l'écluse 28, à la hauteur du village de Bains-Les-Bains. Un filet de réseau de Mr. Bouygues ne suffisait pas à afficher le blog. Me voici donc sur un banc devant la Mairie, comme un SDF, pianotant sur mon laptop.
Rien à signaler de particulier, sinon que nous avons enfin passé l'écluse 23, source de tous nos problèmes. Enfin, puisqu'elle m'a plus ou moins sauvé la vie...

Le bajoyer de l'écluse 23 réparé (à la française)

Dimanche 12 Août 2012

Aujourd'hui, nous visons l'écluse 20, où nous avions repéré une jolie halte en juin quand nous avions rendu visite en voiture à l'écluse effondrée No 23, que nous passerons demain. 

Les écluses automatiques nous donnent quelques soucis, et à deux reprises nous appelons la centrale pour obtenir un dépannage. Quand on pense à la montagne de sous qu'il a fallu investir pour automatiser toutes ces écluses, on reste perplexe quant au résultat : on a supprimé autant d'emplois que d'écluses, et de plus on a détruit de l'habitat. Chaque écluse ou presque avait son éclusier et sa famille, qui vivait pénard dans une petite maison. Résultat des courses ? 

Du chômage, des maisons rendues inhabitables et des écluses qui tombent en ruine! Où sont donc les bureaucrates qui ont réussi à imaginer un tel gâchis ? 
Nous arrivons à l'écluse 20 où en effet une halte est prévue. Comme hier soir, pas de réseau ici. Il faudra donc attendre des jours meilleurs pour recevoir de nos nouvelles.

Samedi 11 Août 2012

Objectif Ecluse No 8 où il y a, paraît-il, une halte. Passage des écluses descendantes sans problème: quand on est seul, on ne s'attache même pas, c'est relax. Nous avons appris qu'une semaine auparavant, à Thaon-les-Voges, un bateau allemand a coulé dans une écluse montante! Ils étaient deux bateaux dans l'écluse. L'ancre de celui de devant s'est prise dans la porte. L'éclusage avait commencé et aucun des occupants n'a pu accéder à la perche rouge de secours située au milieu de l'écluse, donc entre les deux bateaux. Cette perche stoppe immédiatement la manoeuvre. Le bassin s'est donc rempli et le bateau à la proue prisonnière a été maintenu au fond de l'eau par l'avant. Heureusement les occupants  ont pu quitter le bateau et personne n'a été blessé. Si vous voulez plus de renseignements, tapez "bateau coulé écluse Thaon" dans Google et vous tomberez sur l'article. 
Nous arrivons vers 14h30 à l'écluse 8, et, oh miracle, une montagne d'hortensias bleu dégouline vers une halte de rêve : tables, bancs et bbq à l'ombre des grands arbres.  Pleine nature, pas de route, pas de train, presque pas d'avion, seuls quelques cyclo-randonneurs nous font des signes depuis l'autre rive. Nous allons pique-niquer sur l'herbette, et nous pensons au diner baroque de 1993 avec Jean-Louis & Mariette, René & Andrina! Ne manquaient que les bonnes bouteilles de Jean-Louis, et nos amis bien entendu…

Le Pic-nic baroque

Mon arbre

Je t'ai croisé au bord du canal, majestueux, solitaire. Je ne connais pas ton nom, mais tu m'en as mis plein la vue et finalement tes origines m'importent peu . L'essentiel, c'est que tu sois là. Le soleil du soir te couvrait d'or et je me suis demandé si le soleil du matin itou. Rendez-vous donc demain matin, dors bien.

Alors, as-tu bien dormi?

10 août 2012

Nous quittons Epinal ce matin à 11h00 pour aborder la dernière échelle d'écluses montantes (14 écluses). Arrivons au bief de partage (ligne de partage des eaux) à 15h00 et décidons d'en rester là pour aujourd'hui. Sommes près d'un village prénommé "Les Forges". C'est en pleine nature que nous trouvons un ponton et même des anneaux d'amarrage.
A vol d'oiseau nous sommes à 4 km. d'Epinal.

Halte pour la nuit dans le bief de partage

Zaboo, qui commençait à avoir chaud, s'est empressée de prendre un bain dans le canal. Pas beaucoup de trafic. Avons croisé 3 bateaux, dont "Marion" de Pierre qui retourne à Epinal. 

Les écluses sont toujours aussi mal entretenues et nous sommes à la merci d'un nouvel effondrement, sauf si le Chat Botté nous préserve!

Après un repas dont Liliane a le secret (filets de rouget sur lit de salade au vinaigre balsamique) nous irons faire la siesta.

Demain commence la descente sur le versant sud. (Haute Saône)

Or, Argent et Bronze

Nous ne serons pas maudits, grâce à

Médaille de Bronze : Madeleine
Médaille d'Argent : Anita L.
Médaille d'Or : Pierrot et Fabienne

Oui c'était bien "RIEN" qu'il fallait trouver

Photo prise par Damien, notre covoitureur

Bonne nuit
Francis & Liliane & Zaboo

Dernier jour à Epinal, sauf si...

Déjeuner avec le Dr. Thebault. C'est pas souvent que des "clients" de passage lui donnent des nouvelles.
L'après-midi visite de la roseraie de la maison romaine, c'est encore à deux pas du port.
Nous préparons notre départ pour demain.
Zut, visite à bord du Chat Botté. Il est furieux, car il pensait toucher des royalties sur la devinette d'hier soir…
Il nous pose une énigme, et nous dit que nous devons impérativement la résoudre avant de quitter Epinal, sinon le ciel pourrait nous tomber sur la tête!
Voici l'énigme :

C'est mieux que Dieu,
C'est pire que le Diable,
Les pauvres en ont,
Les riches en ont besoin,
Et si on en mange, on meurt.

Au secours, aidez-nous, et le temps presse.
Les 3 marsiens

Une journée à Epinal

Visite à la clinique "La Ligne Bleue" pour essayer, sans rendez-vous, de rencontrer le Dr. Thebault, le cardiologue futé qui a dépisté mon anévrisme. J'avais deux bonnes bouteilles pour lui. Coup de chance, il est à la réception. Dans un premier temps il ne me reconnait pas! Après quelques explications son visage s'éclaire enfin. Il est sincèrement content de me revoir et insiste pour qu'on déjeune ensemble le lendemain! 
L'après-midi, visite à la Cité de l'Image, proche du port. Le musée est implanté dans les locaux de l'imprimerie Jean-Charles Pellerin, à l'origine des célèbres images d'Epinal depuis 1796. On visite les ateliers d'impression selon toutes les techniques anciennes. J'ai la surprise de voir une presse "Victoria", identique à celle que j'utilisais pour découper les écussons! (et qui fonctionne encore aujourd'hui à Founex)

Presse VICTORIA

Chaque année qui passe augmente le gouffre, que dis-je, le canyon qui se creuse entre les techniques d'antan et celles d'aujourd'hui. Ce musée a une véritable vocation pédagogique.
Pour respecter la tradition, je vous livre deux nouvelles énigmes:

Quelques précisions...

Quelques précisions sur notre deuxième expérience de covoiturage.
La première étape consiste à lancer une requête sur le site www.covoiturage.fr en précisant le lieu de départ, la destination et la date approximative souhaitée. Le site sélectionne des propositions les plus proches possible des critères de la requête. En ce qui nous concerne, une proposition semblait parfaitement nous convenir: 3 places dans une voiture, de Genève à Epinal le 6 août! Banco, nous réservons immédiatement en précisant toutefois que la 3ème personne était Zaboo! Après une conversation téléphonique avec Damien, covoitureur-expert (expert signifie qu'il a déjà covoiturer à plusieurs reprises et qu'il a de bonnes références), nous apprenons qu'il voyage en réalité de Montpellier à Nancy. Il est d'accord de nous prendre à Genève pour nous déposer à Epinal et de plus il accepte Zaboo. Comme il avait prévu de faire étape à Genève, nous l'invitons à passer la nuit à Bernex. Le 5 août au soir, Damien est fidèle au rendez-vous. C'est un jeune homme charmant, charpentier de métier et nous faisons plus ample connaissance au cours d'une petite collation. Le lendemain, départ est fixé à 11 heures. Le trajet durera 4h30, pendant lesquelles nous aurons tous loisirs de parler, d'échanger et de confronter nos idées. De plus Damien se révélera un excellent conducteur. 
Et voilà une bonne façon de voyager malin, en contribuant à la protection de l'environnement, en économisant du CO2, et en encourageant le rapprochement des générations! Quant au coût, il s'élève à 60€, qui dit mieux?

Covoiturage - No2

Malgré vos réactions plutôt négatives lors du covoiturage No 1, nous avons persisté dans cette voie audacieuse. Et nous avons eu raison. C'est Damien, expert covoitureur,

qui nous a conduit de Bernex à Epinal!

Une trajet agréable,  4.5 h. de route rapide et sans problèmes, et nous voici rendu au port.

où Malibu nous attendait encore.

Demain nous reprenons le programme interrompu le 20 juin.

Bonne soirée les Terriens

Francis & Liliane & Zaboo