mercredi 30 mai 2012

La Moselle (suite)

Nous quittons Winningen en passant sous le viaduc de l'autoroute A61. Personne ne m'a interpellé pour mon gag sur viaduc de Millau!
Vous dormez ou quoi? Vous êtes pourtant nombreux à lire le blog! (Hier on en était à 2174 visites!) D'ailleurs, à part quelques exceptions, vous n'êtes pas nombreux à nous donner des nouvelles! Moi qui me décarcasse pour dégoter une liaison Wi-fi pour vous raconter mes salades, un petit SMS de temps en temps nous ferait vachement plaisir! Allez, à vos claviers mes enfants!
Quelle belle rivière la Moselle. C'est encore mieux que le Neckar! De jolis bleds, des châteaux à la pelle, des vignes les pieds dans l'eau, que du bonheur.

Nous passons deux écluses aujourd'hui. Le mauvais souvenir de l'éclusier de Koblenz s'estompe puisqu'on nous répond, même par radio. (Eh oui, j'ai osé…) Nous suivons un monstre français à passagers de 110 m. et comme les écluses font 170m., 60 m. pour nous, ça passe. Stop à Treis-Karden à midi. Malheureusement pas de hi-fi ici, à part un réseau "Deutsche Telekom" que je n'arrive pas à capter.
Le mécano conseillé par Wolfgang est fidèle au rendez-vous. Malheureusement il ne peut rien pour notre antenne. Je lui achète un décodeur allemand afin que nous puissions suivre Roland Garros, en allemand, ça va aussi.
Nous quittons Treis-Karden ce matin vers 11h. Le bled suivant c'est Cochen. Ca vaut l'arrêt. Château imposant, églises partout, beaucoup de charme, mais déjà un peu trop touristique à notre goût.

Cochen
Nous repartons derrière une péniche qui nous sème, et arrivons à l'écluse en même temps qu'un bateau passagers. Pas de place pour nous. Péniche 100 m. + bateau à passager 60 m. = de quoi remplir une écluses de 170m. Nous attendrons notre tour environ 30 minutes.
Nous sommes ce soir à Senheim. Pas de port pour nous les prochains 40 km.
Nous avons appris que les écluses de la Moselle seront fermées du 12 au 20 juin pour cause d'entretien. (C'est paraît-il chaque année comme ça). Conclusion, ou bien nous fonçons à raison de 35 km. par jour (hi hi) en moyenne pour sortir de ce guet-apens, ou bien nous sommes pris au piège 10 jours en attendant que ça passe. Nous préférerions la première solution, mais si nous sommes obligés d'appliquer la deuxième, nous essayerons de rester au Luxembourg et louer une voiture pour rayonner.
C'est fou ce qu'il y a de loutres dans la Moselle!
Ici, quand une belle maison se trouve sur le tracé de la route, on préfère traverser la cuisine avec la route...

lundi 28 mai 2012

Promenade à Winningen




C'est un village de vignerons. La vigne est présente partout, même dans les ruelles, où elle relie les maisons!


Nous sommes retournés à la Weinstube que Wolfgang nous a fait découvrir. C'était plein. D'immenses tables pour 6-8 personnes, et nous sommes accueillis sans problèmes. Ici pas de touristes!

La spécialité, c'est la "Brett". Il s'agit d'une planchette avec 6 verres. On commence par le plus clair, et on finit par le plus foncé. C'est chaque fois un Riesling, mais de plus en plus corsé et riche en arôme. Et le consommateur finit aussi de plus en plus pompette!


On mange des "Reibekuchen", sorte de galette de pommes de terre, entre la crêpe et le Röchti. Wolfgang a choisi la version avec purée de pommes (pomme-pomme, pas de terre). Ca lui rappelle son grand père, avec qui il venait déjà ici pour déguster cette spécialité. Nous choisirons la version avec saumon, c'est pour les aristocrates (Wolfgang dixit)
Le "Reibekuchen" pour les gens d'en-bas
Contre une maison, une enseigne de Horch, inventeur des AUDI.



Au bord de la Moselle, le ballet des bateaux se poursuit, et la loutre est de nouveau dans l'eau!


Demain Treis-Karden. Nous ne sommes qu'au Km. 12, et la Moselle en fait 300! Si tous les villages sont aussi beaux, nous ne sommes pas encore sorti de l'auberge!

dimanche 27 mai 2012

La Moselle


Vendredi Wolfgang nous emmène en voiture visiter un bout de la Moselle que nous naviguerons la semaine prochaine. Nous repérons quelques ports envisageables pour nous. En effet notre bateau de 14 m. est un handicap pour cette partie du voyage. Beaucoup de ports limitent la longueur des bateaux-visiteurs à 10m. ou même 6 m. quelquefois. 
A Treis-Karden, il nous présente un mécanicien-électronicien peut-être capable de réparer notre antenne TV. Nous finissons dans une Weinstube typique, où le vin est bon et les assiettes de charcuterie-maison sont de très bonne qualité et ne coûtent presque rien.
A ce propos, nous avons constaté depuis que nous sommes en Allemagne, que les prix dans les super-marchés sont vraiment très bas. Je dirais presque la moitié des prix suisses!
Samedi, journée de repos pour tout le monde. Nous bricolons sur le bateau et Wolfgang viendra nous chercher à 19h00 pour découvrir une autre Weinstube.
Dimanche 27 nous quittons enfin Koblenz et embouchons la Moselle. Ca commence par une écluse triple: 2 grands bassins de 170 m x 12, et une petite écluse pour la plaisance de 18 x 3,30m. Malgré plusieurs appels VHF le préposé ne semble pas disposé à nous répondre autrement que : "Ich verstehe nicht". Nous suivons bêtement deux petits bateaux qui nous font des signes, et nous présentons devant la petite écluse, évidemment bien trop petite pour nous! De retour devant les deux grandes, un bateau semblable au nôtre semble attendre le passage. En effet quelques 10 minutes plus tard, une écluse s'ouvre et le feu passe au vert. Nous entrons et nous positionnons côte à côte après la porte aval. Rien ne se passe, quand un troisième bateau se pointe pour écluser avec nous. Je m'avance pour lui laisser de la place. Enfin les portes aval se ferment. Ainsi, sans avoir à aucun moment pu parler à l'éclusier, ou recevoir de sa part une information ou des directives, nous passons l'écluse dans l'indifférence générale. Je décide finalement de lui téléphoner et lui poser une question sur les dates de fermeture des écluses de la Sarre. Sa réponse est incompréhensible, en tous cas pour moi! Voilà un bon exemple de goujat des ondes, qui ne daigne pas s'adresser à la plaisance. Heureusement que sur le Nekar nous avons eu à faire à des gens charmants, prêts à répéter leur texte lentement quand ils comprenaient que nous ne pratiquions pas couramment la langue de Goethe. Après examen attentif du guide, Liliane découvre que pour s'adresser à ces messieurs les éclusiers de la Moselle, il faut impérativement respecter le language officiel du "Handbuch Binnenschifffahrtsfunk"! Atchoum! Nous allons désormais parler français !
La Moselle (à droite) se jette dans le Rhin
Après l'écluse, navigation en compagnie d'une foule de bateaux de toutes tailles. C'est dimanche et jour de fête (Pentecôte). On dirait que tout Koblenz en maillot de bain s'est donné rendez-vous sur la Moselle. Durant les 6 premiers kilomètres la vitesse est limitée à 8 km/h. D'ailleurs un bateau de la "Polizei" surveille… Mais à partir de là, on lâche les chevaux! Et c'est un ballet impressionnant qui nous entoure, bateaux traînant un skieur, obus en forme de savonnette, pneumatiques sur-motorisés, et j'en passe. Et perdue, au milieu de ce tolu-bohu, une péniche de 100 m. de long descend le courant tranquillement !
Trafic sur la Moselle
Mais, pourquoi sont-ils tous là ? - Parce que l'environnement est superbe : de chaque côté, de hautes collines boisées, puis apparaissent les vignes en étages. Le sol riche en ardoise favorise la croissance du Riesling, fameux vin de la Moselle. De belles maisons avec jardin "pieds-dans-l'eau" bordent les rives, plus loin, l'on rencontre de charmants petits villages… le tout est typique et romantique.
Les vignes en terrasses
Nous atteignons notre étape au Km 12 : Winningen. Nous y resterons 2 jours. Prochaine étape Treis-Karden où nous avons rendez-vous mardi avec un électronicien pour réparer notre antenne.
Le Port de Winningen et le viaduc de Millau

Le même sans le viaduc...

A demain, mes Amis, schlafen Sie gut, träumen Sie süss...

jeudi 24 mai 2012

La Loreley - Koblenz


Nous quittons Wiesbaden vers 10 heures, non sans avoir photographié Moritz IV.

Le Rhin, à l'approche de la Loreley, est de plus en plus encombré.

Des bateaux à passagers, de toutes les tailles, (plus ils sont gros, moins il y a de passagers), empruntent ce défilé mythique, même si la Loreley ne se coiffe plus au bord de l'eau.

A remarquer le Château-douane Pfalzgrafenstein, qui autrefois faisait la loi. Une chaîne barrait le Rhin pour empêcher les romanos de l'époque d'envahir le pays.



A 18h00 Wolfgang arrive à bord avec une bouteille de champagne au frais! Nous faisons le tour de nos amis communs et de la situation internationale. Il est en train de quitter l'Allemagne pour s'installer définitivement à Barcelone où sa copine Pachi a encore 8 ans à tirer pour toucher sa retraite.

Ce matin promenade en Ville à pied. Nous utilisons un ferry pour traverser le Rhin et flâner dans la vieille ville. Nous poussons jusqu'au Deutsches Eck (Coin Allemand), endroit où la Moselle rejoint le Rhin. Cette jonction est surveillée par le Kaiser Wilhelm à cheval.

Un autre quizz: Quelle est donc cette pièce de 5 Euros qui traîne entre les pavés?
Non vous ne trouverez pas. Il s'agit de Hans, qui s'amusait à "cracher"de l'eau sur les envahisseurs français. C'était Hans le Schängel et c'est devenu le symbole de Koblenz. Il figure sur toutes les plaques d'égouts! Et c'est aussi le nom du ferry que nous avons utilisé ce matin. 
Le lendemain nous avons prévu un après-midi avec Wolfgang. Il nous invite à utiliser son lave-linge. Eh oui, nous avons aussi ce type de soucis en bateau… et c'est aussi depuis chez lui que je pourrai accéder au blog pour le mettre à jour.


Bad-Soden

Cet après-midi, Theo vient nous chercher en voiture. Il veut nous montrer son bled et sa maison. Sa maison, moderne, est très spacieuse. Un immense living très clair donne sur un jardin entretenu avec amour par Theo. A 15 km. de Frankfort et 30 de Wiesbaden. Bad-Soden est une station balnéaire réputée, qui date de l'antiquité. Ici sont venus (Dans le désordre) Bismark, Tolstoï, Wagner, Tschaikowski, Mendelssohn, Meyerbeer, Gabrielli… et j'en oublie certainement. Dans le Parc des Sources sourdent pas moins de 30 fontaines thermales, dont la composition est différente! Quelques-unes sont potables, mais d'autres sont très soufrées et piquent les yeux. L'une d'elle, même, propulse de l'eau et de l'acide chlorhydrique.



Autrefois unique en Europe, l'Inhanalatorium permetait à 300 patients en même temps de se régénérer les poumons avec de la vapeur d'eau!
Une autre curiosité du bled, c'est le Palais des Milles et Une Nuit, construit par Friedsreich Hundertwasser, architecte viennois réputé. C'est un peu nos Stroumpfs des Grottes en plus colorés, avec souvent des boules dorées au sommet des tours.

Une fontaine originale, dont les personnages sont modulable comme des  play- mobiles!
De retour chez Theo, Linda nous attend pour le repas. Theo a passé la matinée à hacher menu-menu les 7 herbes destinées à la confection de la célèbre Frankfurter Grüne Sausse. (Pour + de détails, voir Wikipedia). 

Après ce délicieux repas bien arrosé de vins du Rhin, nous rentrons au bateau en taxi avec un chauffeur russe.


lundi 21 mai 2012

Moritz


Il nous reste que quelques kilomètres pour atteindre Wiesbaden et Moritz. C'est fait au KM  505. Une darse avec 6 ports nous tendent les bras. Mais c'est au WVS que Moritz nous a réservé une place. D'ailleurs un homme gesticule là-bas, c'est sûrement pour nous. En effet le capitaine du port nous guide vers le "Gäststeg" (Ponton visiteur). De même Moritz en personne nous attend aussi. Il n'a pas l'allure du capitaine Hadock, mais parle un super allemand que tout le monde comprend. Nous l'invitons à prendre l'apéro à bord en fin de journée. C'est avec sa femme qu'il viendra vers à 18h15 pünklich. Et c'est bien avec une veste marine à boutons dorés qu'il se présente à notre bord accompagné de Brigitte. Nous passons un charmant moment à deviser bateau-enfant-retraite. C'est un homme plein de bon sens qui a le seul défaut de ne pas laisser beaucoup parler sa femme.
Demain dimanche j'espère trouver une connexion wi-fi, sinon, mes chéris, il faudra attendre mardi lorsque Theo sera rentré d'Italie.

Orages ce matin. Nous avons bien dormi malgré deux ostrogaux qui s'invectivaient à minuit sur le bateau d'à côté et qui nous ont réveillés par deux fois.

Après l'orage nous entreprendrons le tour du bassin à pied. C'est une promenade de 4 km. parcourues ce matin dimanche par une foule de joggers et messieurs-dames à chiens-chiens.
Nous repérons enfin le bateau de Moritz. Des 26 m. annoncés par Theo, il ne fait plus que 14 m. c.à.d. identique à Malibu! Les mythes ont la vie dures.

Il n'y a effectivement pas de connexions dans le port.

Mainz-Wiesbaden (suite)

Ce soir nous dormons à Ginsheimer, de nouveau sur un ancien méandre du Rhin. Rock Voisine nous accueille.

On voit de tout ici: Bateau en kit, comme Uli avec ses Grippen:
Pêcheur en bateau-pneu, les poissons doivent bien se marrer,
Sauf peut-être celui-là, qui rit jaune:

Mainz - Wiesbaden

Nous voilà près de Mainz. C'est là que le Main se jette dans le Rhin et que la liaison avec le Danube est possible. Notre idée de naviguer jusqu'à Vienne ne nous tente plus vraiment. Nous irons à Vienne avec Easy-jet, et économiserons ainsi 2000 litres de diesel! Nous reviendrons en France par le Luxembourg en remontant la Moselle.

Retour sur le Vater-Rhein



Mardi 15 mai 2012, nous quittons Heidelberg vers 10h00 pour rejoindre le Rhin. (3 écluses)
Nous ne sommes pas pressés puisque sommes attendus samedi 19 seulement à Wiesbaden, où une place nous est réservée pour 4 jours. Nous y rencontrerons Moritz, copain de mon cousin Theo. Il semble que ce soit un original à ne pas manquer: Habillé en capitaine Hadock, sur son bateau Moritz 4, de 26 mètres aux batteries de sous-marins allemand.
Nous flânons donc sur le Rhin, et explorons ses méandres tranquilles, appelés Vieux Rhin. Ce sont d'anciennes boucles, quelquefois de plusieurs kilomètres, où se cachent souvent de jolis ports de plaisance. C'est là que nous découvrons le YSB Lampertheim. Pendant que je m'occupe du service des moteurs, Zaboo emmène Liliane découvrir le coin.
Ils reviennent en déclarant qu'il y a deux restos:
Le premier où l'on mange de la cuisine allemande : saucisses et pommes de terre, ou pomme de terre et saucisse. Le deuxième par contre, on peut manger ce que l'on veut. (Le patron dixit). Nous irons ce soir au "Ce kon veu".
C'est le "Zur Lüderitzbucht", nom tiré d'une ancienne colonie allemande en Afrique. Le resto est plein à craquer, très gai, et une table nous attend. Deux rumpstaecks grillés avec patates ou spätzlis. Le tout délicieux, mais... 400 gr. de viande par personne, c'est inhabituel pour nous. Zaboo en profitera 3 jours durant.

Nous poursuivons sur le Rhin: Worms et le Pont des Niebelungen, avec sa Tour imposante:








lundi 14 mai 2012

Heidelberg, suite

Aujourd'hui nous avons visité le Château.
Voilà comment il se présentait sous le règne de Frédéric II, vers 1550.
Admirez notre déguisement !











Nous vous épargnerons les noms de ceux qui l'ont construit et de ceux qui l'ont détruit, car ils sont trop nombreux!
Nous pensons tout de même qu'il a fallu une sacré dose de poudre aux Français pour faire exploser la tour de la Poudrière en 1693

24 m. de diamètre, les murs font 6,50 m. d'épaisseur !
Vue du Château à comparer avec la gravure du début:
Nous ne sommes pas sur la photo, car nous avons été nous changer.














La cour intérieure, ou ce qu'il en reste :

Avec pleins de chinois déguisés en touristes
Nous avons croisé le Père Rhin :

Le Vater Rhein, auquel Zaboo aurait bien aimé faire un bisous

De retour en ville, un casse-croûte dans la Hauptstrasse

Pour ceux qui ne suivent pas, la Hauptstrasse, c'est les Podes de la Chaux-de-Fonds à Heidelberg!
Et nous n'aurons plus besoin d'aller à Istanbul

puisque nous y voilà déjà!!!
Un petit Quizz : Qui est ce charmant jeune homme croisé dans les jardins du Château ?

Allez, un indice: Ce n'est pas Jean-Pierre Rafarin.

Demain, retour à Mannheim pour naviguer plein Nord, sur le PapaRhin.



dimanche 13 mai 2012

Heidelberg


J'y suis venu pour la première fois avec mes parents, en visite chez mes grands-parents maternels. J'avais 5 – 6 ans, c'était donc juste après la guerre, en 1947 ou 48.
Nous apportions des kilos de café en grains, denrée devenue introuvable. Les stigmates de la guerre étaient visibles, bien que Heidelberg ait peu souffert des bombardements. Mannheim par contre, ville industrielle avait été très touchée. Nous traversions des quartiers entiers de maisons en ruine. Heidelberg était le Head-Quartier des Américains. Ils avaient construit une ville dans les faubourgs. Plusieurs milliers de familles y résidaient. On voyait beaucoup de soldats noirs et des grands bus kaki sillonnaient la ville. Depuis l'appartement des mes grands-parents, sur le balcon qui donnait dans la cour, nous observions, ma sœur et moi, de gros rats qui courraient. Ce sont les souvenirs que je garde de ma première visite. Ces souvenirs de gamin me font sourire aujourd'hui, mais ce sont ceux qui m'ont frappés à l'époque. J'y suis retourné 3 ou 4 fois, la dernière en 1964, avec Liliane, alors que nous n'étions pas encore mariés. 
Ce matin, nous sommes partis à 10 heures pour le "Philosophenweg". Il s'agit d'un chemin très ancien, qui longe le Neckar, mais sur les hauteurs, en face de la ville. De là-haut, à plusieurs reprises, on a une vue étendue sur la Vieille Ville, le Château et le Vieux-Pont. On y croise de nombreux joggers, des chiens et leurs maîtres, et aujourd'hui beaucoup de touristes.


Heidelberg depuis le "Philosophenweg"






Le retour s'effectue par les quais du Neckar, après une descente vertigineuse par un sentier abrupte. Nos articulations en prennent un méchant coup. Zaboo a fait le trajet trois fois au galop.




Le Vieux-Pont et la Cathédrale




Nous traversons le Vieux-Pont pour rejoindre la zone piétonne.


La Hauptstrasse (rue Principale), devenue zone piétonne

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Les montagnes dont je ne savais pas les noms sont Bauland et Kraichgau. Bonne nuit les Amis.



samedi 12 mai 2012

Le Neckar, aller et retour

Depuis Heidelberg, le Neckar se faufile dans les montagnes (dont je n'ai pas encore trouvé les noms), et va jusqu'à Stuttgart, à 100 km. de là. Nous y irons jusqu'à Heilbronn, après 90 km. de navigation direction le Sud. 

Nous avons particulièrement apprécié Bad Wimpfen. Village perché sur les hauteurs, qu'il faut atteindre force mollets. L'effort est récompensé par la découverte d'un village féodal, à l'origine entièrement entouré d'une enceinte dont il reste quelques murailles et deux immenses tours de garde. Toutes les maisons sont des bijoux. Ne manquez pas la pâtisserie aux gâteaux imposants, dégoulinants de crème.
A Eberbach d'ailleurs, la maison Victoria fondée en 1886, est connue dans le monde entier pour ses gâteaux dédiés à des personnalités. Le premier d'entre eux, a conquis la reine Victoria, d'où le nom de la maison et du gâteau

Eberbach et ses maisons peintes

Le Gâteau de la Reine Victoria!
A Hirschhorn, pas de gâteaux, mais un château transformé en hôtel de luxe. C'est surtout la vue de là-haut qui vaut la grimpette.  La cour du château est sauvagement gardée par un imposant chat blanc. Zaboo en est encore impressionnée!
Un drôle de gisant debout!



Hirschhorn et le Neckar depuis le château

Le chat dont Zabou rêve encore...

Hirschhorn

Bad Wimpfen
Demain nous restons à Heidelberg, et je vous en parlerai plus longuement.