vendredi 17 août 2012

Bains-Les-Bains (Liliane)

Halte fluvial de Bains-Les-Bains


Notre halte pour 2 nuits, le port de Côney, et son auberge où nous avons très bien mangé. Située à 3 km à vol d'oiseau de Bains-les Bains…ben y a kune chose à faire, visiter cette petite ville d'eaux ! Premier essai avec le Brompton (= vélo pliable genre accordéon) et Francis accompagné de son ordi, pardi ! Une sérieuse grimpette et de longs détours conduisent au sommet, puis, descente tout aussi sérieuse vers Bains-les-Bains. De quoi fatiguer un capitaine convalescent à vélo sous le soleil de plomb.
2ème essai : pedibus cum octo gambis en empruntant la Voie Romaine, soit, tout droit à travers bois et champs. Beaucoup plus court ! Au milieu de nulle part, Zaboo croise un chien et son maître qui va nourrir ses chèvres avant de prendre son travail à l'auberge de Côney ! On lui retient une table pour midi ! Pardi.
Ville étrange où la moitié des commerces sont fermés, les maisons délabrées offrent presque toutes des chambres à louer… et, pas loin, au milieu d'un beau parc, l'établissement thermal luxueux pour séjours de cure aux frais de la sécu.
La chaleur n'incite pas au retour à pied. No problem. La navette circule les mardis, pardi! Oui, mais à quelle heure ?



 La réponse est énigmatique : "-L'heure est variable, et la navette, elle ne circule pas toujours les mardis, ça peut être un autre jour !" Ok, compris, on prendra un taxi. Il arrive, elle arrive, la conductrice très agitée qui nous emmène à vive allure sur les petites routes sinueuses… elle nous fait visiter le pays, détaille le paysage, fière de jouer au guide érudit. Mais, ciel, quel détour elle nous offre ? Au fait, où allez-vous ? - Au port, à Fontenoy. Bad luck, c'est au port de Côney que nous avons le bateau. La chauffeur verdit, s'énerve un peu plus, fait hurler les freins dans un demi-tour rageur, vexée de ne pas avoir écouté notre requête. Et c'est après une course folle digne de Schumacher que nous arrivons à bon port, au bon port. Mais les estomacs furent proches de la débâcle, nous qui avançons depuis 2 mois à 8 km/h… pardi.